Une semaine qui, malheureusement, nous prévient de ce qui nous attend. Avant de commencer, soyons clairs : le monde change chaque jour — l’environnement, le climat, l’atmosphère, tout change, nous y compris. Ce sont les lois de la nature.
Le changement en soi ne devrait pas nous effrayer ; ce qui devrait nous inquiéter, c’est notre incapacité à nous adapter.
Revenons aux actualités aux États-Unis de la semaine passée. C’est inacceptable, horrible, effrayant, pitoyable… et cela mérite d’être dit. J’exprime ici mes plus profondes sympathies.
Dans un des cas récents, beaucoup disent — ou répètent — que le défunt (je ne citerai pas son nom) « n’était pas violent », qu’il menait ses luttes par les idées, les mots, l’opinion. On le présente comme un débatteur. Peut-on être honnête et admettre que son arme était ses paroles ? A-t-on mesuré les dégâts, le massacre : combien de vies une simple parole, un discours bien ficelé, une opinion peut-il détruire ?
Quand les opinions deviennent des projectiles
Cette semaine, tout le monde brandit les principes de la démocratie, la liberté d’expression, la liberté d’opiner. Ce sont des valeurs qui plaisent aux idéalistes, aux rêveurs — et à juste titre. Mais il est temps d’apprendre une chose : la démocratie exige des sacrifices individuels. C’est peut-être l’idéologie la plus exigeante en matière de discipline collective : pour que la liberté de tous fonctionne, il faut parfois restreindre certaines libertés individuelles. On a la liberté de penser, mais cela n’implique pas la liberté d’exprimer n’importe quelle parole sans conséquence. Émettre des opinions haineuses, mensongères ou délibérément trompeuses peut engager la responsabilité et, selon les cas, être sanctionné.
Malheureusement, nous ne choisissons pas toujours qui nous écoute. Comme le disent certains partisans d’un droit au port d’arme, « une arme n’est dangereuse que dans la main de celui qui s’en sert mal ». On peut appliquer cette logique aux mots : une parole n’est dangereuse que selon l’oreille qui l’entend. Quand un·e politicien·ne prononce un discours, les mots sont choisis, pesés, et porteurs d’intentions.
Une démocratie mal enseignée
Ne banalisez pas les mots et les opinions uniquement parce qu’ils ont été prononcés sous le couvert de la démocratie ou depuis une position de privilège. Le monde change, et plus vite que nous ne le pensions. Or nous ne donnons pas l’impression d’être prêts. Nous avons vendu la démocratie comme une légèreté, une sorte de liberté sans garde-fous, au lieu de l’enseigner comme une responsabilité civique. Notre éducation démocratique est incomplète ; nos courants de pensée sont flous. La gauche ne peut plus se contenter d’étiquettes creuses ; la droite conservatrice ne peut plus se réfugier derrière des concepts dépassés sans réflexion.
Résultat : un vide idéologique, où les mots servent plus souvent à diviser qu’à rassembler.
Notre monde s’éloigne de son humanité. On peut s’interroger : pourquoi nous battons nous, pourquoi nous entre-tuons nous ? Si la vie se termine par la mort, quel sens a la haine qui nous consume ? Nous vivons pour vivre — pas pour nous détruire. Alors cessons de nous entre-tuer et efforçons nous de vivre en harmonie.
Faisons en sorte de retrouver notre humanité. Faisons en sorte de vivre ensemble, dans le respect et la dignité.
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