Monde : La Démocratie en danger..

La démocratie livrée aux dictateurs, aux fascistes...

Un des plus grands dangers de la démocratie c'est le peuple, ou du moins une grande majorité du peuple. L'analphabétisme politique des gens qui se disent civilisés qui innocemment remettent la démocratie entre les mains des dictateurs, des despotes, est inquiétant.
« Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. », dit Bertolt Brecht. « Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. », dit aussi le poète et dramaturge allemand.

Que dirait Bertolt Brecht, s'il vivait encore aujourd'hui. Que penserait-il du peuple Brésilien, qui a élu "un fasciste" en Jair Bolsonaro. « Ces bons à rien de rouges seront bannis du pays. Ils auront le choix entre la prison ou l’exil. Ce sera un nettoyage comme on n’en a jamais vu dans toute l’histoire du Brésil. » dit celui que 56% des électeurs ont voté pour le mettre au pouvoir démocratiquement. Malheureusement on ne peut pas dissoudre le peuple.

Le 8 novembre 2016 désignation du républicain Donald Trump comme quarante-cinquième président des États-Unis. Dans une vidéo diffusé par le Washington Post datant de 2005, on pouvait entendre Trump dit ceci : « Quand vous êtes une star, [les femmes] vous laissent faire, vous pouvez faire tout ce que vous voulez, les attraper par la chatte [« Grab them by the pussy »], faire ce que vous voulez. ». Et d'autres citations toutes aussi célèbres et choquantes les unes que les autres "Je construirai un grand, grand mur à la frontière sud et je le ferai financer par le Mexique." Il a dit ça pendant la campagne et malgré tout il a été élu.

À qui la faute ?


Bertolt Brecht avait une partie de la réponse : « Nos défaites d'aujourd'hui ne prouvent rien, si ce n'est que nous sommes trop peu dans la lutte contre l'infamie, et de ceux qui nous regardent en spectateurs, nous attendons au moins qu'ils aient honte. » L'Histoire se répète.
Il ne suffit pas d'élire nos dirigeants, on doit s'impliquer, on doit s’engager. « Il appartient maintenant, à chacun de son côté, d'aider le gouvernement à éliminer les erreurs qui sont à l'origine du mécontentement et qui mettent gravement en péril nos importants acquis sociaux, qui sont indubitables. »
Ne soyez pas trop complaisants envers les dirigeants de la gauches, on doit être les premiers a les critiqué a les mettre sur le droit chemin afin qu'il ne nous fassent pas honte. Ne laissez pas la peur la terreur reprenne les pouvoirs. Même si la démocratie comme régime n'est pas parfait, preuve des fascistes peuvent se faire élire démocratiquement sans aucun problème, il reste que c'est le meilleur régime, pour le vivre ensemble, la solidarité, et surtout pour la paix dans le monde.

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