samedi 19 octobre 2024

Le conflit israélo-palestinien, souvent perçu comme une lutte sans issue, continue de déchirer deux peuples.

Les récents événements, notamment l'attaque du 7 octobre 2023, ont une fois de plus placé ce conflit sur la scène internationale. Cet article offre une réflexion approfondie sur cette guerre, ses conséquences humaines, et les réactions mondiales.

Une Attaque Sordide : 7 octobre 2023

Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé une attaque meurtrière contre Israël, causant la mort de nombreux civils. Cet acte terroriste, condamnable sous tous ses aspects, a provoqué une onde de choc mondiale. Comme le déclarent plusieurs organisations internationales telles que Human Rights Watch, ce massacre constitue une violation des droits humains et ne peut être justifié.

Mais alors que cette attaque a justifié une réponse militaire d'Israël, des questions se posent sur la manière dont cette riposte a été menée. Israël, dirigé par le Premier ministre Benyamin Netanyahou, a lancé une offensive à grande échelle à Gaza, entraînant la mort de milliers de civils palestiniens, y compris des femmes et des enfants.

Vengeance ou Justice ? Les Dilemmes de la Riposte Israélienne

Personne ne contesterait la nécessité pour Israël de défendre son peuple, mais à quel prix ? Le bombardement intensif de Gaza soulève la question : combien d’innocents doivent encore mourir pour que cette guerre prenne fin ? Selon les données recueillies par Amnesty International, la majorité des victimes sont des civils, ce qui appelle à une réflexion sur l'éthique de ces actions militaires.

Un exemple frappant est celui de l’ancien président américain Jimmy Carter, qui avait écrit dans son livre Palestine: Peace Not Apartheid que « la paix nécessite du courage et une volonté politique ». Pourtant, cette volonté semble faire défaut alors que les hostilités continuent d'embraser la région.

Le Rôle de la Communauté Internationale

Si la communauté internationale condamne largement les violences, elle reste en retrait dans la mise en place de solutions concrètes. L'ONU et d'autres organismes comme la Cour Pénale Internationale (CPI) ont appelé à la retenue, mais l’inaction persiste. La situation actuelle rappelle les propos de Noam Chomsky, qui disait que « les guerres ne se gagnent pas par des bombardements, mais par des dialogues et des compromis. »

Il est crucial de rappeler que, dans un climat de haine et de violence, aucune des deux parties ne pourra sortir véritablement victorieuse.

Un Conflit Alimenté par des Intérêts Économiques ?

Certains analystes suggèrent que des intérêts géopolitiques pourraient prolonger cette guerre. En effet, les puissances qui fournissent des armes à Israël, comme les États-Unis, pourraient indirectement encourager la prolongation du conflit. Comme l’affirme le politologue John Mearsheimer, « les guerres sont souvent instrumentalisées par des États pour asseoir leur pouvoir ou protéger leurs intérêts économiques. »

Le commerce des armes est un business lucratif. Les milliards dépensés dans l'armement sont une réalité troublante et soulèvent la question : cette guerre profite-t-elle à certains plus qu’elle ne devrait ?

Vers une Paix Durable ?

La fin de ce conflit ne pourra se faire que par un dialogue sincère. Il est impératif de mettre fin à cette violence cyclique. Le peuple palestinien, tout comme le peuple israélien, mérite de vivre dans la dignité et la paix. Comme l’a souligné l’écrivain et activiste Gideon Levy, « continuer à ignorer les aspirations palestiniennes ne fait qu’alimenter la haine et la souffrance des deux côtés. »

Appel à l'Humanité

Nous devons refuser d’être spectateurs d’un drame qui se répète à chaque génération. Appuyer aveuglément une partie ou l'autre ne fera qu'engendrer d'autres tragédies. L'humanité doit prévaloir. Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations pour une paix durable, garantissant les droits de chacun.

Sources :

  1. ONU – Déclarations sur le Conflit Israël-Palestine
  2. Human Rights Watch – Violations des droits à Gaza
  3. Chomsky sur la Violence au Moyen-Orient
  4. BBC Reportage sur Gaza
  5. Haaretz - Gideon Levy sur le Conflit
  6. Amnesty International – Droits Humains et Crimes de Guerre

Note de l'auteur :

Après avoir lu l'article final intitulé Israël Palestine : Quel Malheur, je tenais à vous présenter ce texte qui représente en quelque sorte un "bouillon" de réflexion. Il s'agit du premier jet, un ensemble de pensées brutes qui m'ont guidé dans l'élaboration de l'article définitif. Ce texte constitue le point de départ de mon processus d'écriture, où les émotions et les interrogations ont pris forme avant de se structurer. Ce brouillon expose les questionnements, les incertitudes et les frustrations qui m'ont poussé à aller plus loin dans l'analyse. Vous y trouverez des formulations plus spontanées, parfois moins développées, mais qui montrent l'essence même de ma réflexion initiale. Je vous encourage à lire cet extrait pour comprendre la genèse de l'article final et les émotions qui l'ont façonné.

Israël Palestine : Quel Malheur

Que l'on veuille ou non, dès qu'on dit Israël, on a la Palestine en tête, et vice versa. Deux peuples qui, paraît-il, sont liés pour le pire.

Avant d'écrire cet article sur la guerre entre Israël et le Hamas, je tiens à préciser que je condamne avec la plus grande rigueur et avec dégoût l'attaque terroriste meurtrière et sordide du Hamas contre le peuple d’Israël du 7 octobre 2023.

Tout comme rien ne peut justifier le massacre terroriste du Hamas, ne sommes-nous pas en droit de demander si la vengeance aveugle du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui a enlevé et continue d'enlever la vie de milliers de civils, d'enfants, de femmes, d'hommes innocents, est elle aussi justifiée ?

Combien de morts d'innocents, d'enfants, faudra-t-il pour arrêter le carnage ? Israël agit-il de la bonne façon pour récupérer les otages ? Personne de sensé ne critiquerait le premier ministre israélien s'il ne tuait que les coupables de l'horreur du 7 octobre, et même s'il y avait quelques innocents décédés, bien que cela soit odieux à dire ainsi, on pourrait comprendre, en disant que ce sont des victimes collatérales. Mais là, on est loin d'un tel scénario : presque tous les jours, des innocents sont tués, des enfants. Les Gazaouis vivent un enfer. La passivité avec laquelle la communauté internationale laisse faire le premier ministre d'Israël est déconcertante. C'est de l'hypocrisie, et cela devient gênant. On se demande si les otages ne sont pas oubliés dans cette furie.

Même quand toute cette génération de terroristes du Hamas sera tuée, il y aura des relais après une ou deux décennies, et on peut bien croire qu'ils seront devenus bien plus cruels que cette génération. Le mal engendre le mal, comme on dit.

Alors pourquoi ne pas résoudre le problème une fois pour toutes ?

Sans vouloir être complotiste, on pourrait se demander si les guerres ne font pas l'affaire de certaines puissances. Il est sordide de penser que ceux qui dépensent des milliards pour créer des armes seraient contents de savoir que leurs armes sont très performantes, qu'elles peuvent tuer beaucoup de monde, qu'elles peuvent créer beaucoup de dégâts et de misères. Sans la guerre, ils ne pourraient pas tester leurs armes, et après un certain temps, elles deviendraient obsolètes. Alors publiquement, ces pays qui continuent d'armer Israël lui demandent à demi-mot d'arrêter le carnage, sans lui mettre de pression, parce qu'ils donnent l'impression que secrètement, ils ne souhaitent pas la fin de cette guerre. Reste à savoir pourquoi. Pourquoi assister à deux peuples qui s'entretuent ? Pourquoi, si l'on dit que le peuple palestinien doit avoir un pays, est-on qualifié de pro-Hamas ? C'est de l'intimidation.

On résume cette guerre en une seule date : le 7 octobre. On doit se le répéter, c'était plus qu'horrible, c'était sordide. L'image que l'on doit se faire pour comprendre est la suivante : c'est comme s'il y avait deux groupes de personnes ; le 7 octobre, on jetait un des deux groupes dans la cage aux lions, et le monde entier assistait en direct au lynchage à mort de ces personnes par les lions. L'autre groupe, lui, se faisait ronger tous les jours par des rats et finissait par mourir à petit feu, loin des caméras. Le 7 octobre était violent, mais quand on enlève toute dignité à un peuple, quand on le repousse dans ses derniers retranchements, c'est aussi de la violence. Il y a des morts violentes et des morts lentes.

Nous devons combattre toutes les formes d'injustice, car elles engendrent la violence. Appuyer aveuglément Israël, c'est nourrir un autre 7 octobre. Une pensée spéciale pour les otages et leurs familles. Souhaitons que celles et ceux qui sont encore en vie retrouvent leurs proches. Personne ne mérite de vivre de telles souffrances. Pour l'instant, cette planète est suffisamment vaste pour que tout le monde puisse y vivre décemment. Chaque personne née sur cette planète devrait pouvoir vivre dignement. L'humanité doit l'emporter. Pas besoin de vous demander de vivre en frères, mais vivons en paix et dans le respect.

Depuis des décennies, le conflit entre Israël et la Palestine soulève des questions complexes d’ordre humanitaire, politique et moral. En évoquant ce sujet, il est difficile de dissocier ces deux peuples qui semblent inextricablement liés dans un cycle de violence, de douleur, et de tragédie.

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